jeudi 25 juin 2015

Les modèles à suivre

De toutes les personnes connues ayant vécu sur cette terre ou sont des personnages fictifs, seuls quelques-un ont trouvé grâce à mes yeux . Je precise que ce qui va suivre est un avis personnel et qu'il ne conviendra peut-être pas à tout le monde.

- Pour ce qui est de la féminité: je trouve Maryline Monroe parfaite. Elle a lancé une mode d'elle-même et se revendiquait coquette sans la vulgarité qu'on retrouve chez beaucoup de stars actuelles. Son point de beauté au-dessus de la lèvre est devenu un symbole de glamour à lui seul.

- Pour ce qui est de l'humour: Louis de Funès bat tous les records dans ce domaine. Certains le trouveront trop out pour être une célébrité à suivre mais je pense que le personnage est intomporel. Des mimiques de dégénéré mais si bien éxécutées.

- Pour l'intelligence: vous pensez sans aucun doute à Einstein ou encore Socrate ou que sais-je. Moi ce qui me vient à l'esprit, c'est Alexandre Le Grand. Ce gars a tout de meme envahi une grande partie du monde et gardait tout sous contrôle en continuant son petit bonhomme de chemin. Il était ouvert mais gardait ces traditions et principes.

- Pour le comportement: elle est peu connue mais mérite une attention particulière: Psyché. C'est un personage de la mythologie dont l'histoire mérite d'y prêter l'oreille.

- Pour le style d'auteur: j'ai une grande préférence pour Sophie Kinsela. Une artiste discrète mais bien présente dans le milieu. Son style est épuré mais réfléchi.


Je suis leurs exemples. Je n'atteindrais sans doute jamais leur niveau mais rien que marcher derrière eux, dans leurs pas, je sens que l'on peut tout améliorer. Ce sont des gens qui ont changé les choses parfois de façon grandiose parfois plus minime. Paix à leurs âmes. On oublie trop souvent les morts. Profitons de la vie et essayons de marquer d'un coup de masse notre passage sur terre.

Exposé sur Ephèse


1)    Introduction.

 

La ville d’Ephèse a été créée il y a 1000 ans av J-C ou en 3000 d’après certains archéologues. Elle se situe en actuelle Turquie, en Asie Mineure. Elle est importante grâce à son port qui favorise le commerce maritime.

 

2)      Géo-localisation.

 

Ephèse se trouve en Asie Mineure qui est l’actuelle Turquie au cœur de l’Ionie au nord de l’île Samos. Elle est également près de l’embouchure du Caÿstre encadrée par les massifs du Tmolos. De nombreuses routes relient Ephèse à ses voisins. Cette ville est entourée par trois grosses collines ce qui rend son accessibilité contraignante et cela peut aussi être un obstacle lorsqu’il s’agit d’amener l’eau jusqu’au centre de la cité mais en même temps ces collines peuvent être bénéfiques. En effet, grâce à celles-ci elle peut essuyer de violentes pluies et se défendre en cas de conflit.

Le port d’Ephèse  fut un port très important durant l’Antiquité. Pline l’Ancien a écrit : « La mer avait l’habitude de monter jusqu’au temple de Diane. ». Fort heureusement la zone s’est rapidement ensablée, la ville se trouve désormais à 7km de la côte égéenne.

3)    Mythe de fondation.

 

 

A la base, Ephèse ne faisait qu’un avec la cité de Smyrne qui avait pour déesse Smyrna dont les amazones étaient entièrement dévouées. Ensuite elle a été séparée en deux mais il y a un quartier d’Ephèse qui porte toujours le nom de Smyrna.

Les Amazones seraient liées à Artémis. On dit que celles-ci consacraient leurs vies à rester vierge, à prier et à chasser au nom d’Artémis, appelée aussi Diane, représentée comme la Lune dans le ciel. D’ailleurs elle était toujours représentée avec une lune sur le front et un arc à la main. En effet, elle était aussi la déesse de la chasteté mais de la chasse également. Elle avait donc 3 fonctions principales : la lune, la chasse et la chasteté. Elle était la fille de Jupiter et de Latinoe et était sœur d’Apollon, roi soleil.

Au début, cette cité n’avait pas comme déesse principale Artémis. Comme partout en ces temps-là, la principale divinité était : la Terre. On pouvait lui donner différents noms comme Astarté, Ishtar ou Cybèle. C’est un culte qui a duré et qui a continué d’exister longtemps après à Rome, jusqu’à l’arrivée du Christianisme. La divinité Artémis, Diane, est arrivée avec les grec-colons.

 

           4)      Système socio-économique.

 

La ville d’Ephèse est gouvernée par les aristocrates. Les grandes familles gèrent la cité et occupent la plupart des postes importants. Après quelques tyrannies et renversements successifs, les aristocrates perdent au fur et à mesure du pouvoir mais réunissent à garder une certaine influence. Le pouvoir est remis aux paysans, ce qui installe comme dans tout le reste de la Grèce une démocratie. La confrérie des Courètes est composée d’aristocrate servant d’armée. Ils formeront par la suite une infanterie lourde ce qui empêchera tout contingent massif. Ephèse est en général composé d’un peuple de classe moyenne et de nombreux petits commerces et métiers comme par exemple les boulangers. La principale source de nourriture abondante est le blé qui provoqua quelques émeutes à cause des prix augmentant. L’agora est le centre de la ville, il sert de centre commercial et est proche du port. L’économie d’Ephèse est principalement basée sur le port qui permet de nombreux échanges et, vu la situation géographique de la cité, un des seuls moyens d’avoir un contact avec les autres cités. Elle possède une grande statue de Poséidon à l’entrée de son port. Le textile est une source de revenue assez abondante ainsi que le bois et le marbre. Saint-Paul provoque une émeute des artisans à cause de ces idées sur Artémis qui démontrerait qu’elle n’existe pas. Une assez mauvaise chose pour ces commerçants qui se basent sur ce mythe pour vendre aux pèlerins et aux éphésiens des babioles représentants la déesse. La diminution des pèlerinages et la progressive indifférence du peuple du temple d’Artémis est une catastrophes pour l’économie de la ville. Pour calmer cette foule mécontente, les dirigeants ont dû se résoudre à leur confier quelques avantages comme l’allègement fiscaux. C’est dans cette ville que l’on a développé la médecine. De nombreuses écoles se sont créées. Ils furent nombreux à y faire leur étude, et la médecine prit une place primordiale.

 
            5)    Religion.

 

La vie religieuse à Éphèse s'organise autour du panthéon. Les Éphésiens vouent un culte plus particulier à Asclépios et surtout à Artémis une déesse protectrice de la cité. La plupart des inscriptions retrouvées à Éphèse mentionnent la déesse, que ce soit pour la guérison d'une maladie ou la protection de la ville. Un certain nombre d'autres divinités, égyptiennes pour la plupart, font également leur apparition avec la dilatation du monde grec provoquée par les conquêtes d'Alexandre le Grand.

6)      Monuments.

   A Ephèse il y a de nombreux monuments :

 

1)      Le théâtre romain d'Ephèse présentait de nombreuses pièces, on pouvait y accueillir 25 000 spectateurs, jusqu’au 5e siècle après J-C ou on y a cessé les représentations. Ils l’ont en partie restauré, maintenant on y pratique un festival annuel de culture et d’art.

2)      La bibliothèque de Celsus est de nature romaine et se situe en Anatolie, en Turquie à Ephèse. Elle est et était un bâtiment emblématique d’Ephèse qui était à son apogée au 2ième siècle après J-C. D’ailleurs cette bibliothèque apparaît sur plusieurs billets de banque turcs. On a trouvé ce monument que grâce à ses gigantesques restes.

3)      L'église de la Vierge Marie d'Éphèse est, durant l’Antiquité, l’église principale et la cathédrale principale  d’Ephèse. Elle est aménagée dans un bâtiment fait pour rencontrer des gens, notamment appelé stoa, romain désaffectée, qui avait pour but premier de répondre aux besoins de concile œcuménique. (Un concile œcuménique est une assemblée réunissant tous les évêques et autorités ecclésiastiques du christianisme) de 431, elle accueille également les travaux du dit Brigandage d'Éphèse en 449. Ensuite elle fut refait pour être une église double mais à cause des Arabes, elle perd complètement son titre d’église cathédrale en 654-655 malgré qu’elle soit encore utilisée à l’époque byzantine.

4)      La Maison de la Vierge Marie est une église d’origine catholique et musulmane qui se trouve sur la colline du mont Rossignol près d'Éphèse. Ce sanctuaire possède une légende comme quoi Jean l’Evangéliste eut créé une maison lorsqu’elle fuit Jérusalem après La crucifixion du Christ, elle y resta jusqu’à son assomption.

5)      La mosquée d'İsa Bey est la mosquée principale d'Ayasoluk, la ville seldjoukide et ottomane qui succède à Hagios Théologos, la ville byzantine d'Éphèse.

6)      Le Palais byzantin d'Éphèse, est une grande bâtisse publique d'Éphèse. Ce grand bâtiment a longtemps été représenté comme un établissement de bains byzantins.

7)      La basilique Saint-Jean d'Éphèse, maintenant en ruine, était l'une des principales églises d'Éphèse, elle fut bâtie sur la tombe  del'évangéliste Jean sur la colline d'Ayasoluk, dans les faubourgs nord de la ville gréco-romaine.

8)      Le temple d'Artémis à Éphèse est un lieu religieux dédié à la déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage, à Artémis. Il y avait à la base un sanctuaire très vieux, on a donc bâti un temple dessus vers 560 av J-C fait par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès (« son fils ») et financé par le roi Crésus de Lydie. Ce bâtiment était tellement grand (137,74 m de longueur et 71,74 m de largeur) et tellement beau qu’il figure dans 16 des 24 listes des Sept merveilles du monde. Il est détruit par un incendie volontaire par Erostrate qui voulait juste se faire connaître, en 356 av J-C. Puis le temple est reconstruit au milieu du ive siècle av. J.-C. sur la même base. Le temple est volé par les Ostrogoths en 263, puis encore brûlé par les chrétiens en 401. Justinien termine de voler ce qui reste du temple pour celui de Constantinople. Ce temple est aussi connu comme une des premières banques au monde. Les ruines d'Éphèse se trouvent aujourd'hui dans la partie sud-ouest de la ville turque de Selçuk, à cinquante kilomètres au sud d'Izmir.

 Conclusion :


La ville d’Ephèse est importante grâce à son port favorisant le commerce maritime. Elle se trouve en Asie Mineure, l’actuelle Turquie. Artémis, étant la déesse que les amazones honoraient, est celle qui représente la ville. Les aristocrates sont les meneurs de la ville. Ephèse donne une place primordiale à la médecine. Leur religion est, en général, tournée vers Asclépios et Artémis ainsi que vers des dieux Egyptiens. Il y a de nombreux bâtiments importants et historiques là-bas.

Exposé sur Olympie


1.Introduction

Olympie illustre de manière exceptionnelle les anciennes civilisations du Péloponnèse, tant en termes de durée que de qualité. Les humains y étaient déjà présents à la préhistoire.

Le site aurait été occupé de manière continue depuis le début du IIIe millénaire av.J.C. Plusieurs temples s'y trouvaient ainsi que des lieux de culte, des autels, et toutes les offrandes (trésors, trophées, statues, monuments ,commémoratifs, stèles, etc.).

2.Localisation

Situé au nord-ouest du Péloponnèse, au pied du mont Kronion, le site archéologique d'Olympie s'étend sur un versant de vallée triangulaire.
3.Histoire

 Dans cette zone peuplée depuis très longtemps, les lieux de culte se succédèrent au cours de toute la période grecque: celle de Cronos et de Gaia, celle de Pélops, le héros qui laissa son nom au Péloponnèse et celle d'Hippodamie qui se maria avec Pélops une fois qu'il eut obtenu sa main grâce à la victoire d'une course en char contre Œnomaos, le propre père d'Hipppodamie. Olympie devint un lieu de culte de Zeus dès le Xe siècle av. J.C. Les plus anciens restes de bâtiments à Olympie sont un groupe de maisons qui remontent à l'âge de Bronze et qui sont situés à la base de la colline de Cronos. C'est à cet endroit même que fut établi l'autel dédié à Zeus.

4.Origine/Mythe de fondation

Le nom d'Olympie vient de celui de la montagne sacrée de l'Olympe, résidence de Zeus. Placé sous la protection des villes de Pisa, puis d'Élis, le sanctuaire d'Olympie a été très célèbre au VIIIe siècle av. J.-C., avec les jeux panhelléniques (jeux qui rassemblaient tous les Grecs ensemble) qui s'y déroulaient tous les quatre ans. C'est à partir de -776 que les jeux réunirent régulièrement des athlètes. Plus tard, orateurs, poètes et musiciens vinrent eux aussi y honorer Zeus.

À l'origine, la ville d'Olympie n'était pas une ville, mais un sanctuaire créé par Pélops et Héraclès. Le sanctuaire était rattaché à la ville grecque de Pise. Quand il s'en détacha, il devint une ville et prit Zeus pour dieu protecteur. Le stade lui-même était placé au milieu d'un bois d'oliviers sauvages. Contrairement à la plupart des villes grecques, Olympie était verte et entourée de végétation touffue. C’était ici que se trouvait le grand sanctuaire de Zeus et le lieu où se tenaient les Jeux Olympiques. Pendant plus de 1000 ans, les Grecs s’y  rassemblèrent pour célébrer cette grande célébration.

Des guerres, des tremblements de terre contribuèrent à la ruine définitive du site, une étude récente prétendrait cependant que ça a été le rôle d'un tsunami.

Ce n'est qu'en 1824 que l'archéologue anglais Lord Stanhope procède aux premières recherches sérieuses sur les rives de l'Alphée et dessine un plan au 1/5000ème de ce qu'avait été Olympie dans l'Antiquité. C'est grâce à lui et a ses documents que l'on peut se faire une idée plus précise d'Olympie.

 

 

5.LES JEUX

5.1. L’origine/Mythe de fondation

 

L’origine des Jeux Olympiques se perd dans la Grèce primitive entre l’histoire et la légende. De nombreuses légendes nous sont parvenues et l’origine des jeux antiques est toujours rattachée à un rite de passage. Le mythe de fondation des Jeux le plus lointain met en scène les dieux eux-mêmes .La Première Olympique de Pindare célèbre la victoire d’Hiéron et le mythe central de ce poème rapporte la course de chars victorieuse de Pélops (le héros qui donna son nom au Péloponnèse) contre Œnomaos, roi de Pise, pour épouser sa fille Hippodamie.  Les Jeux Olympiques furent instaurés, perdus, restaurés beaucoup de fois dans cette Grèce primitive .Nous entrons dans l’histoire avec Iphitos, roi d’Elide, qui était allé consulter l’oracle de Delphes, la Pythie, en vue de sauver la Grèce des guerres intestines et de la peste, à qui on a répondu qu’il fallait réintroduire les Jeux Olympiques dans le sanctuaire consacré à Zeus. Les Jeux Olympiques sont donc relancés, et la paix est conclue avec Pisates et Spartiates dans une "trêve sacrée", nous sommes en 884 avant notre ère.

5.2. Explication

Les jeux olympiques (Ὀλυμπιακοὶ Ἀγώνες) sont un concours sportif pentétérique (qui a lieu tous les quatre ans) organisé entre les cités grecques antiques. Quatre grandes manifestations nationales mettaient en compétition des concurrents de la Grèce et de ses colonies (Italie, Afrique du Nord et Asie mineure). Ces rencontres étaient appelées les Jeux Panhelléniques et avaient lieu dans des sanctuaires où on honorait des Dieux différents par exemple, à Olympie, les Jeux Olympiques honoraient Zeus, le roi des Dieux. A l’occasion de ces jeux, une trêve sacrée était proclamée entre tous les peuples et des messagers se déplaçaient de cité en cité pour annoncer les dates des compétitions et faire cesser les combats. Ces Jeux se tiendront tous les quatre ans et permettront quelques siècles plus tard à Timée ou à Polybe de situer chronologiquement les événements de l’histoire grecque. Ils serviront de calendrier (on situera par rapport à l’olympiade).

5.3. Popularité

La popularité des jeux Olympiques se développe d'abord en Sicile. À cette époque, Olympie tient des registres fiables des noms des champions olympiques à toutes les épreuves. L'information est complétée, à partir du 2e siècle av. J.-C., par l'habitude des athlètes à faire recenser leurs victoires sur les socles des statues a leurs effigies. Le succès des Jeux fit qu'ils changèrent rapidement. Peu à peu, vinrent s'y exhiber des poètes, des écrivains qui profitaient de l'affluence, on y fit des proclamations politiques.

Des athlètes professionnels remplacèrent les compétiteurs. L'esprit du culte se perdit ; Néron modifia même le nombre des épreuves et l'on cassa le système quadriennal (le fait de faire les jeux tous les quatre ans). Pourtant, les concours continuèrent de réunir les Grecs ; mais ils furent interdits, comme symbole de paganisme (polythéisme), par l'empereur Théodose en 393 après J.-C.

 

5.4. Installation/Organisation

Les installations restèrent longtemps destructurées et ce n'est qu'au 4e s. que les compétitions quittèrent le cadre provisoire. On construisit sur les pentes du mont Kronion, une piste avec un seuil de départ en pierre capable de recevoir une vingtaine de concurrents. Sur les talus qui l'entourait, 50 000 spectateurs (des hommes seulement, à l'exception de la prêtresse de Déméter) pouvaient se rassembler.
Les athlètes devaient être grecs ; ils devaient être ni esclaves, ni métisses et n’avoir commis aucun crime. Ils concouraient nus, le corps enduit d’huile d’olive et de sable. L’huile et le sable leur permettaient de réguler la température de leur corps et de le protéger du soleil. 

L'organisation du concours était confiée aux hellanodices, magistrats éléens désignés dix mois avant chaque célébration ; ils s'occupaient des candidats qui s’entraînaient sous leur direction : il fallait qu'ils rangent les concurrents selon leur âge. Les meilleurs athlètes étaient sélectionnés pour participer aux jeux.

5.5. Règles/Cérémonie

Les athlètes prêtaient serment, promettant de participer aux compétitions avec loyauté et dans le respect des règles, ils étaient logés à Olympie dans le « prytanée », ancêtre du village olympique.

Lorsque l’athlète ne respectait pas les règles, le juge sévissait directement pendant le concours en usant du fouet. Pour des fautes plus graves, les athlètes devaient payer une amende. Sur le site des Jeux olympiques, on estimait à 40 000 le nombre de personnes présentes : athlètes, spectateurs et marchands.

Les cérémonies se déroulaient durant cinq jours. Pendant la première journée on sacrifiait des animaux sur les autels des dieux ainsi que sur celui qui était consacré au héros Pélops.

5.6. Epreuves
Les épreuves commençaient le deuxième jour ; après une procession  (marche solennelle) des athlètes, les jeunes s'affrontaient d'abord, puis les adultes, chaque épreuve étant éliminatoire les jeux se terminaient par une finale. Les compétitions hippiques (avec des chevaux) qui clôturaient les Jeux étaient spectaculaires ; la victoire était donnée au propriétaire des meilleurs chevaux. Au dernier jour, on proclamait le nom des vainqueurs, celui de leur père, et de la cité dont ils étaient originaires ; ils recevaient alors une couronne faite d'un rameau d'olivier de l'Altis (C'est un rameau d'olivier, coupé par un adolescent avec une faucille en or dans un olivier sauvage sacré de l’Altis poussant sur l'Olympie près du temple de Zeus, dont les feuilles entrelacées forment un cercle ou un fer à cheval.). De magnifiques festins précédaient le départ des vainqueurs. Puis ceux-ci retournaient chez eux, où leur cité leur réservait un accueil triomphal. Ils seront, pendant toute leur vie, nourrit au frais de l'Etat et loues par les poètes. Le premier sport olympique, et le seul pendant 13 olympiades, fut la course à pied qui se tenait sur une distance d'un stade. Il existe plusieurs épreuves: la première consiste à faire un tour de piste (le dromos), la seconde deux (le diaulos) et la troisième 24 tours (le dolichos).Plus tard, 18 compétitions avaient
lieu, parmi elles la boxe, la lutte, les courses de chevaux et le pentathlon ainsi que la course. 

 6.Cérémonie de la flamme olympique

La flamme olympique est une invention moderne et symbolise l'allumage d'un foyer lors de l'ouverture des jeux antiques.
Devant les ruines du temple d'Héra , des actrices jouent le rôle de prêtresse et procèdent à l'allumage de la flamme. La chorégraphie et les costumes des figurantes s'inspirent de l'Antiquité. Le système d'allumage correspond à un procédé déjà connu des Anciens : l'utilisation du soleil et d'un récipient concave. Les rayons du soleil, réfléchis au centre du récipient, dégagent une chaleur intense qui permet d'obtenir une flamme.


7.LES TEMPLES

 L'Altis (le sanctuaire des dieux) renferme les ruines de deux principaux temples : celui d'Héra (VIe siècle av. J.-C.) et celui de Zeus (Ve siècle av. J.-C.). Le sanctuaire contenait l'une des plus importantes concentrations de chefs-d'œuvre du monde méditerranéen antique. Beaucoup d'entre eux ont disparu, comme le Zeus d'Olympie, statue de culte en or et en ivoire qui fut probablement réalisée par Phidias entre 438 et 430 av. J.-C.

 7.1. Temple de Zeus

Le temple de Zeus a été édifié par Libon d'Elis de 468 à 457 avant J.-C. Les frontons, décorés, l'un, des préparatifs de la course entre Pélops et Œnomaos, et l'autre d'une centauromachie, ainsi que les métopes figurées consacrées à Héraclès (certaines sont au Louvre), sont les chefs-d'œuvre du style sévère.



L'intérieur du temple était divisé en trois parties : 1° la Cella: C’est à cet endroit qu’était la statue de Zeus. 2° l'Opisthodome, complètement isolé de la cella, et où l'on donnait des séances littéraires et musicales. 3° le Pronaos.



                             Fronton (restauré) du temple de Zeus.

 Le temple est de style dorique (64,2 m de long, 24,6 m de large), construit avec le calcaire coquillier local et recouvert de stuc blanc. Seul le toit et quelques décors étaient en marbre.

 Il subit plusieurs catastrophes, notamment un incendie vers 426 av. J.-C., et un tremblement de terre un siècle plus tard, qui le détruisit. L'ensemble du site a été retrouvé enfoui sous une couche d'alluvions de plusieurs mètres d'épaisseur.

 Ce temple fut construit grâce au butin rapporté suite à la victoire contre Pise. Les scènes représentées dans le temple sont celles de l'origine du sanctuaire et de la ville d'Olympie. Les deux frontons du temple abritent des scènes mythologiques sculptées en ronde bosse dans le marbre. La plus grande (au centre) mesure 3,15 mètres. Les 12 métopes situées aux extrémités supérieures des porches intérieurs représentaient les douze travaux d'Héraclès (fils de Zeus et fondateur des Jeux olympiques).

Le temple de Zeus abritait l'une des sept anciennes merveilles du monde, la statue chryséléphantine de Zeus, abondamment décrite par Pausanias. Cette statue fut sculptée par l'atelier de Phidias vers -440 / -430. Elle mesurait 12,75 m de haut ; Elle représente Zeus assis sur un trône. Le corps était fait d'ivoire, les cheveux, la barbe, les sandales, et la draperie, en or. Le trône était d'ébène et d'ivoire. Par vénération pour le sculpteur, l'atelier fut conservé jusqu'au 5e siècle après J.-C. La statue a été détruite dans un incendie. Néanmoins, l’image de cette statue nous est familière car elle a été représentée sur des pièces romaines.

7.2. Temple d’Héra                                                                                   

Consacré à Héra, l’Héraion, temple périptère, probablement le premier édifice dorique connu du Péloponnèse, date des environs de 600 av. J.-C. Ses colonnes (6 sur les petits côtés, 16 sur les longs côtés) étaient à l'origine toutes en chêne. Elles furent progressivement remplacées par des colonnes de pierre. L'Héraïon était le plus ancien, l'un des tout premiers temples grecs construits en pierre (fin 7e -début 6e s.). Pausanias mentionne encore une colonne de bois à son époque. Il abritait la table sur laquelle on plaçait les couronnes préparées pour les vainqueurs des jeux.

7.3. Autres temples

 À partir du 4e s. avant J.-C., l'Altis accueille un temple le Philippeion (contenant les statues de la famille royale macédonienne, œuvres de Léocharès). Le Philippéion fut érigé sur l'ordre de Philippe II de Macédoine après sa victoire à la Bataille de Chéronée (338 av. J.-C.) Ce bâtiment rond abritait les statues chryséléphantines.

8.INSTALLATIONS SPORTIVES

8.1. Le stade

  Le stade d’Olympie faisait 192,27m de long.

 8.2. Le gymnase

 Le gymnase remonte à l'époque hellénistique. Les athlètes y pratiquaient les sports nécessitant de la place dont le javelot, le disque et la course. Il est constitué d'un grand espace rectangulaire central (120 m sur 200 m) bordé de portiques doriques.

8.3. Palestre

 Il remonte au 3e siècle av. J.-C. Elle a le même plan carré qu'un gymnase, mais elle est plus petite. Les athlètes s'y entraînaient aux sports ne nécessitant pas trop de place : lutte et saut principalement. Autour de l'espace central, les portiques étaient organisés en petites pièces où les athlètes se préparaient et s'entretenaient avec leur entraîneur. Les petites pièces des angles est et ouest sont des bains. La palestre est séparée du gymnase par un propylée de style corinthien datant du 2e siècle av. J.-C. C'est l’école de lutte, où tous les compétiteurs sont obligés de s’entraîner un mois avant les jeux. Ils s’exercent aussi à être de bons soldats, capables de défendre leur cité, leur liberté, leur civilisation. Les athlètes se dépassent dans l’effort physique en l’honneur des dieux. En outre, l’exercice physique a une place importante dans la civilisation grecque car, pour les Grecs, la perfection morale et l’excellence physique vont ensemble. Le but est d’obtenir l’équilibre du corps et de l’esprit.

 

9.BATIMENTS CIVILES

9.1. Bouleutérion

De plan rectangulaire, il est destiné à l’assemblée du peuple et c’est là où siège le sénat olympique , 6e-2e s. avant J.-C (autorité supérieure des Jeux). C’est également à cet endroit que les concurrents prêtent serment.

9.2. Prytanée

C’est le lieu où les vainqueurs des Jeux sont reçus et se divertissent. Il y a aussi de nombreuses infrastructures sportives (comme les bains et les thermes) qui sont des édifices remarquables pour leur aspect fonctionnel et leur élégance.

10.Autres monuments

10.1. Atelier de Phidias

À l'ouest du temple de Zeus se trouvent les vestiges d'un bâtiment identifié, grâce à Pausanias et aux fouilles du 9e siècle, comme l'atelier utilisé par Phidias pour créer sa statue chryséléphantine de Zeus, qui compte parmi les Sept merveilles du monde. Les murs étaient à l'origine en brique crue posée sur un lit de pierre.

10.2 Pélopéion

Le Pélopion est un monument en l'honneur de Pélops. Il consistait en un autel doté d'une entrée monumentale. Le monument connut de très nombreuses transformations entre le 6e siècle av. J.-C. et le 4e siècle av. J.-C..

10.3. Léonidaion

 Ce grand bâtiment, divisé en chambres et appartements, agrémenté de jardins et de fontaines, est un logis de luxe. Il a été construit en 330 av. J.-C. à l'extérieur de l’Altis, au sud-ouest, servant d'hôtellerie pour les hôtes de marque et les athlètes. Son nom lui vient de son donateur et architecte Léonidas de Naxos.

Lexique

-autel : Table destinée aux sacrifices

-versant : Chacune des pentes d'une montagne

-confluent : Point de rencontre de deux cours d'eau

-Age de Bronze : Période préhistorique où l'homme maîtrisait le bronze pour son outillage mais pas encore le fer

-sanctuaire : Lieu dans lequel on célèbre un culte

-oracle : Réponse qu'une divinité donnait aux questions des hommes

-guerres intestines : Conflit au sein d'une même communauté

-pentétériques : qui a lieu tous les 4 ans

-hellanodice : étaient les juges des Jeux olympiques antiques.

-prytanée : Édifice public des cités grecques où les prytanes et quelques hôtes prenaient leurs repas.

-Altis : signifiant « bois sacré », se trouvait dans le Péloponnèse, plus précisément sur une petite plaine de l'Élide, sur la rive droite de l'Alphée près de la cité de Pyrgos à environ 18 kilomètres de la mer Ionienne et au pied du Mont Cronion. Ce fut d'abord un bois sacré où poussaient de magnifiques arbres, qui semblait avoir été occupé de manière continue depuis le début du IIIe millénaire av. J.C., et dans lequel se trouvait, enfoui au beau milieu, l'Autel de Zeus. Celui-ci succédait à un temple construit en l'honneur de la déesse Héra.

-Chrysiléphantine : Le chryséléphantin (terme venant du grec chrysós (χρυσός) signifiant « or » et elephántinos (ελεφάντινος) signifiant « ivoire ») est une technique de sculpture apparue en Grèce aux alentours du vie siècle av. J.-C., se caractérisant par l'utilisation de plaques d'ivoire (généralement pour représenter la chair, le corps humain) et d'or assemblées sur une armature de bois.

-périptère : Relatif aux bâtiments entourés de colonnes

Biographie de Renaud Séchan


Renaud Séchan naît en 1952 à Paris avec un frère jumeau, David. Il a 4 frères et sœurs et un père professeur d’Allemand et écrivain.

Il a une mauvaise scolarité. Il préfère la politique qu’il suit de près. En mai 68, il participe à un mouvement insurrectionnel avec d’autres jeunes, c’est alors qu’il écrit sa première chanson avec seulement une guitare comme accompagnement.

En 72-73, il se retrouve sans travail et s’occupe en écrivant quelques chansons. Un ami le rejoint, ils se mettent à faire la manche dans les rues de Paris en faisant de la musique. Ils ont un certain succès et deviennent le symbole du renouveau de la musique de rue. Ils sont repérés par le producteur de Coluche, Paul Lederman. Celui-ci crée pour Renaud, son ami et un autre nouveau compère une troupe : « Les trois P’tits Loulous ». Remarqué par une productrice, elle lui propose d’enregistrer un 33 tour.

Il sort son premier album, en 75 à 23 ans, « Amoureux de Paname ». La chanson « Hexagone » fait partie de cet album. En Octobre, il sort le second : « Laisse béton ». Il rencontre un succès grandiose et le fait connaître du grand public. Il crée un phénomène de société avec le parler Verlan qu’il utilise dans ces chansons. L’artiste remporte un vrai triomphe au festival du Printemps de Bourges en Avril, accompagné par le groupe Oze. En Janvier 79, il sort son troisième album « Ma gonzesse » avec « Chanson pour Pierrot » inclus dans celui-ci. En Mars, il chante 5 jours de suite au Théâtre de Paris, ces concerts affichent complets. En Mars 80, Renaud sort un spectacle en deux disques : « Live à Bobine » et « Le p’tit bal du Samedi Soir ».

En Août 80, il se marie et a une petite fille. En 83, sort deux albums plus doux que les précédents. « Morgane de toi » et « En cloque ». Ces albums remportent un grand succès. « Dès que le vent soufflera » est également un très grand succès, il se vend à 1,2 million d’exemplaire en quelques mois. En 97, il divorce et tombe en dépression. Le chanteur se produit en Irlande et en Allemagne. En 98, il disparait de la scène.

En Octobre 99,  Renaud fait une tournée de 2 ans en France et sort une compilation de ses succès : « Une guitare, un piano et Renaud ». Il y inclut tout de même deux nouvelles chansons : « Elle a vu le loup » qui parle de l’adolescence de sa fille et « Boucan d’enfer » qui représente son état d’esprit lors du départ de sa femme. En 2001, sa chanson « Hexagone » remporte un franc succès et est souvent reprise par d’autres chanteurs. En 2002, « Boucan d’enfer » est son premier album depuis 94. Il fait 450 000 ventes en une semaine.

En 2013, ses plus grands succès sont repris en deux albums par des chanteurs en son honneur.

 

Analyse de la chanson de Renaud Séchan "Hexagone"


Texte de la chanson « Hexagone » :

 

Ils s'embrassent au mois de Janvier,

Car une nouvelle année commence,

Mais depuis des éternités

L'a pas tell'ment changé la France.

Passent les jours et les semaines,

Y'a qu'le décor qui évolue,

La mentalité est la même :

Tous des tocards, tous des faux culs.

 

Ils sont pas lourds, en février,

À se souvenir de Charonne,

Des matraqueurs assermentés

Qui fignolèrent leur besogne,

La France est un pays de flics,

À tous les coins d'rue y'en a 100,

Pour faire règner l'ordre public

Ils assassinent impunément.

 

Quand on exécute au mois d'mars,

De l'autr' côté des Pyrénées,

Un arnachiste du Pays basque,

Pour lui apprendre à s'révolter,

Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent

De cette immonde mise à mort,

Mais ils oublient qu'la guillotine

Chez nous aussi fonctionne encore.

 

Etre né sous l'signe de l'hexagone,

C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,

Et le roi des cons, sur son trône,

J'parierai pas qu'il est all'mand.

 

On leur a dit, au mois d'avril,

À la télé, dans les journaux,

De pas se découvrir d'un fil,

Que l'printemps c'était pour bientôt,

Les vieux principes du seizième siècle,

Et les vieilles traditions débiles,

Ils les appliquent tous à la lettre,

Y m'font pitié ces imbéciles.

 

Ils se souviennent, au mois de mai,

D'un sang qui coula rouge et noir,

D'une révolution manquée

Qui faillit renverser l'Histoire,

J'me souviens surtout d'ces moutons,

Effrayés par la Liberté,

S'en allant voter par millions

Pour l'ordre et la sécurité.

 

Ils commémorent au mois de juin

Un débarquement d'Normandie,

Ils pensent au brave soldat ricain

Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,

Ils oublient qu'à l'abri des bombes,

Les Francais criaient "Vive Pétain",

Qu'ils étaient bien planqués à Londres,

Qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

 

Etre né sous l'signe de l'hexagone,

C'est pas la gloire, en vérité,

Et le roi des cons, sur son trône,

Me dites pas qu'il est portugais.

 

Ils font la fête au mois d'juillet,

En souv'nir d'une révolution,

Qui n'a jamais éliminé

La misère et l'exploitation,

Ils s'abreuvent de bals populaires,

D'feux d'artifice et de flonflons,

Ils pensent oublier dans la bière

Qu'ils sont gourvernés comme des pions.

 

Au mois d'août c'est la liberté,

Après une longue année d'usine,

Ils crient : "Vive les congés payés",

Ils oublient un peu la machine,

En Espagne, en Grèce ou en France,

Ils vont polluer toutes les plages,

Et par leur unique présence,

Abimer tous les paysages.

 

Lorsqu'en septembre on assassine,

Un peuple et une liberté,

Au coeur de l'Amérique latine,

Ils sont pas nombreux à gueuler,

Un ambassadeur se ramène,

Bras ouverts il est accueilli,

Le fascisme c'est la gangrène

À Santiago comme à Paris.

 

Etre né sous l'signe de l'hexagone,

C'est vraiment pas une sinécure,

Et le roi des cons, sur son trône,

Il est francais, ça j'en suis sûr.

 

Finies les vendanges en octobre,

Le raisin fermente en tonneaux,

Ils sont très fiers de leurs vignobles,

Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",

Ils exportent le sang de la terre

Un peu partout à l'étranger,

Leur pinard et leur camenbert

C'est leur seule gloire à ces tarrés.

 

En Novembre, au salon d'l'auto,

Ils vont admirer par milliers

L'dernier modèle de chez Peugeot,

Qu'ils pourront jamais se payer,

La bagnole, la télé, l'tiercé,

C'est l'opium du peuple de France,

Lui supprimer c'est le tuer,

C'est une drogue à accoutumance.

 

En décembre c'est l'apothéose,

La grande bouffe et les p'tits cadeaux,

Ils sont toujours aussi moroses,

Mais y'a d'la joie dans les ghettos,

La Terre peut s'arrêter d'tourner,

Ils rat'ront pas leur réveillon;

Moi j'voudrais tous les voir crever,

Étouffés de dinde aux marrons.

 

Etre né sous l'signe de l'hexagone,

On peut pas dire qu'ca soit bandant

Si l'roi des cons perdait son trône,

Y'aurait 50 millions de prétendants.

 
Elle est sortie en 1975 dans l’album : « Amoureux de Paname ». La chanson rapporte tous les maux des Français mois par mois. Chaque mois met en avant un évènement peu favorable aux Français et dis d’une façon ironique et sarcastique. Renaud a voulu montrer que la France n’est pas un pays si évolué que ça. Il changera de nombreuses fois certaines paroles pour pouvoir la chanter en toute liberté et sans problème.

 

   §  Janvier : les fêtes du Nouvel An dans un pays qui ne change pas et garde toujours le même décor sans aucune réelle évolution.

§  Février : il dénonce le pouvoir donné aux policiers qui sillonnent le France et prend l’exemple de Charonne.

§  Mars : il fait une comparaison entre la France et l’Espagne où deux militants du MIL ont été exécutés le 2 mars 1974.

§  Avril : il démontre le coté traditionnel des Français et leurs manies de suivre de nombreux dictons populaires comme « ne te découvre pas d’un fil.

§  Mai : il raconte comment la droite a pu accéder au pouvoir à cause de la peur du peuple face à une réelle liberté en Mai 68.

§  Juin : il parle du débarquement de Normandie et des Américains mort au combat. Ainsi que du fait que de nombreux Français étaient encore pour Pétain.

§  Juillet : révolution française qui n’a malheureusement toujours pas éliminé la misère et l’exploitation.

§  Août : le fait que tous les Français partent profiter d’autres pays lors de leurs vacances ce qui fait qu’on peut trouver des Français partout et qu’il gâche d’une certaine manière les endroits qu’ils polluent par leur présence.

§  Septembre : il raconte le coup d’Etat de Pinochet et la réaction des Français.

§  Octobre : il prend comme exemple le vin et le fromage qui sont les symboles de la France et qui les représentent d’une certaine façon.

§  Novembre : il dénonce le fait que le salon de l’auto sert à faire rêver le consommateur qui ne pourra jamais se payer le modèle de voiture mais ça leur donne assez d’espoir pour continuer à travailler en vue de s’acheter un jour un de ces petits bijoux de la technologie.

§  Décembre : il parle du réveillon de Noël et de l’égoïsme des Français qui même avec des cadeaux et un bon repas ne sont toujours pas contents et en veulent encore plus ainsi que du fait que rien ne pourra les empêcher de fêter dans ce pays qui ne change pas.

§  Les refrains : il montre que seuls les Français sont responsables de ce qui se passe et qu’ils ne changent pas.