jeudi 25 juin 2015

Critique du livre: "La chambre du pendu"


                    "La chambre du pendu" de Moka
 
 
Ma critique porte sur le bouquin intitulé « La chambre du pendu ». Il a été écrit par Moka, une romancière qui s’appelle en réalité Elvire Murail. Il a été édité par « L’école des loisirs » à Paris, le 28 mars 2001l. Il fait partie de la collection Médium. L’illustration de couverture est une photographie de Giusva Cennamo.

Ce livre raconte l’histoire de Lord Terence Dunlevy. Ce jeune homme riche est claustromane. Ce qui signifie qu’il ne peut vivre dans un endroit ou plus généralement dans une pièce ouverte. Donc tout doit être fermé. En fait, cette maladie qu’on pourrait croire incommode, lui facilite la vie. Elle lui permet de justifier la vanité de son existence et de son égoïsme. Pour lui, tout allait pour le mieux. Jusqu’au jour où son psychanalyste lui annonce une soi-disant bonne nouvelle : il est guéri. Mais Lord Dunlevy en doute sérieusement, au fond de lui il sent qu’il est encore malade. Pour se changer les idées, il se rend à son club où il rencontre un ami qui lui offrira une résidence pour qu’il puisse s’y reposer. Lord Dunlevy décide de s’y rendre sans plus tardé. C’est alors qu’il tombe sur un secret bien. Tout a été fait pour que personne ne le découvre mais Lors Dunlevy ne lâche pas prise et cherche les réponses là où elles ont été recouvertes de papier peint…

En fait, J’ai beaucoup aimé ce livre car il est bien structuré et logique. En plus j’ai compris tous les mots sans problème, les phrases sont simples et sans trop de détails. L’histoire est intéressante. Le résumé accrocheur et mystérieux. Et surtout il s’arrête au bon moment. De plus je connaissais déjà la sœur d’Elvire Murail alias  Moka, Marie Aude Murail, dont je suis fan. C’est donc ce qui m’a poussé à lire ce livre. Que d’ailleurs je recommande à tous ceux qui aiment les mystères.

J’ai beaucoup aimé les personnages. Ils sont attachants et intéressants. Chacun, à sa façon, est un mystère. Tous ont un trait de caractère distrayant, parfois drôle ou mystérieux. Le petit village de Saint-Timoléon regorge de surprise, d’inattendu. Par exemple Sir Terence, il est mystérieux, c’est un personnage déconcertant quand on sait qu’il est claustromane. En fait, son personnage impressionne par son courage et je trouve cela important dans un récit comme celui-ci. Adrianne apporte un peu de piquant, elle est comme Watson dans Sherlock Holmes, elle est ne sert pas à grand-chose mais rajoute quelque chose à l’histoire.

Le mystère de ce livre est très bien fait. Il est quasiment impossible de trouver la clef de ce mystère dès le début. Mais au fur et à mesure que le récit avance tout s’éclaircit. L’histoire a été correctement construite, sans défaut. Tout est logique et se suit. Ce n’est pas un livre compliqué à lire. Il ne fait pas peur mais le suspense est grand et parfois insoutenable. Je l’ai dévoré en quelques jours à peine. Les indices s’enchainent à une cadence régulière et nous permet de reconstruire le puzzle par nous-même. Cela nous aide également à nous faire une idée de la fin avant de la connaitre réellement.

Ce livre vous fait voyager dans un monde plein de mystère, de secret de famille enfuit depuis des années. En fait il est impossible de s’arrêter quand on le commence. Certains personnages vous touchent par leur histoire si mouvementée. Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre avec beaucoup d’attention, il pourrait vous faire voir certaines choses autrement…

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